Cosmétique, dermocosmétique, dermatologie… Comment s’y retrouver entre les différentes terminologies des produits de beauté que l’on utilise ? Pourquoi ces appellations ? Entre création marketing et nom scientifique, voilà les clefs pour comprendre les dessous de la beauté.
Au premier jour était la cosmétique. Du Grec, « Kosmeo » qui signifie « j’orne ». Depuis les débuts de leur existence, les hommes s’enduisent le corps et le visage de produits. Rituels, embellissements, fins médicales, protection solaire … Les cosmétiques étaient utilisés à de nombreuses fins. Onguents, teintures, pâtes, khôl et parfums rythmaient la vie esthétique de l’Antiquité. Plus tard, les romains et les Grecs blanchissent leur peau et leurs dents, mettent du rouge à lèvres et se maquillent pour ressembler aux canons de beauté de l’époque. C’est alors que la cosmétique prend le rôle qu’on lui connaît aujourd’hui. Plus tard, lors du règne de Louis XIV, la France devient reine du parfum et du maquillage pour cacher le manque d’hygiène et l’Italie devient premier producteur de produits de beauté. Réservée aux classes supérieures, la cosmétique devient accessible vers le 18èmesiècle, peu avant la naissance des grands magasins.
Que sont les cosmétiques ?
Les cosmétiques, ce sont tous les produits qui servent à embellir ou améliorer l’apparence, sans pour autant changer fondamentalement le corps ou le visage humains. Car ça, c’est le rôle de la chirurgie esthétique, mesdames. Il s’agit donc du maquillage, des produits d’hygiène, des soins du visage, des produits capillaires, des parfums, des produits pour le corps. Néanmoins, les cosmétiques prennent plusieurs formes : crème, gel, émulsion, huile, savon solide… Les laboratoires rivalisent d’inventivité pour créer des onguents plus soyeux, plus veloutés, des sensations toujours plus enivrantes. Parfois même au détriment de la qualité du soin.
Aujourd’hui, les cosmétiques se composent selon un modèle généralement universel :
- Un ou plusieurs principes actifs créent l’essence première du produit.
- Un excipient permet de révéler les principes actifs lors de l’application.
- Des additifs servent à donner au produit sa composante finale (PH, conservation, texture, émulsifiant, colorant, parfum).
Cosmétique éthique et cosmétique pétrochimique
L’industrie cosmétique, au même titre que tous les produits de consommation, possède différents « courants », relatifs à sa nature. Les additifs des cosmétiques sont bien souvent liés à un produit industriel. La plupart des gels douches de supermarché par exemple, sont bourrés de pétrochimie, au même titre que les crèmes de jour ou les crèmes anti-rides de grands distributeurs. Certains opposent carrément la cosmétique dite « éthique » et la cosmétique pétrochimique. Car dans les additifs, bien souvent, on retrouve des produits toxiques non règlementés par l’Union européenne.
Parmi eux, huiles minérales, silicones synthétiques, polymères synthétiques, parabènes … Pour en savoir plus, découvrez notre article qui décrypte les étiquettes.
La cosmétique éthique, elle, valorise les produits d’origine végétale et naturelle : extraits de plantes,beurres végétaux, huiles végétales, huiles essentielles… Des alternatives fleurissent de plus en plus et permettent d’appliquer sur son visage des crèmes véritablement actives.
Pour contrer ces remèdes naturels, les laboratoires des grandes marques possèdent de nombreuses techniques pour faire gober au consommateur l’effet bénéfique du produit. Des pseudos labels, des « testé scientifiquement » (sur les animaux pour ceux qui le valent bien), et des « 96% de satisfaction » influencent sans en avoir l’air nos choix d’achat.
Le greenwashing
Certaines grandes marques ont bien compris que la cosmétique naturelle prend de plus en plus de place dans le cœur et les habitudes des femmes (et des hommes). Pour contrer ce retour aux sources, elles ont mis en place le greenwashing. Il s’agit d’une technique marketing destinée à faire passer le produit pour sain et écologiquement responsable grâce à un panel de petites techniques subliminales. Un packaging vert, du langage scientifique, un vocabulaire pharmaceutique, un jargon écologique, ou même la créations de faux éco-labels… Le « verdissage d’image » se traduit par des promesses vendeuses, des suggestivités et un manque de transparence visant à vous induire en erreur.
Dermocosmétique
La dermocosmétique est à la croisée entre la cosmétique et la dermatologie. Il s’agit d’une discipline entre beauté et santé qui s’applique au domaine de la peau. La dermocosmétique n’est pas à confondre avec la dermatologie, qui est une discipline de médecine qui s’intéresse aux pathologies cutanées. En dermocosmétique, on possède les mêmes enjeux qu’en cosmétique classique. Il est d’autant plus important alors, d’utiliser une crème de jour ayant des ingrédients d’origine naturelle, car la peau est un organe vital, d’autant plus qu’il est également visible.
Chez Nym la recherche passe avant le marketing et tous nos soins ont été élaborés avec une éthique toute particulière. Ils sont composés à base d’actifs 100%naturels. L’action combinée de la crème de jour et de l’huile fondamentale aux extraits actifs de Neem hydrate la peau en profondeur et de la manière la plus efficace qui soit. Première gamme de soins au monde issue de cette plante indienne réputée, NYM est et restera dédiée à rendre les femmes plus belles, au naturel.